INTERDICTION DE LA MENDICITE DES ENFANTS
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MAMADOU N'DIAYE CONSULTANT
EN DEVELOPPEMENT SOCIAL
PRESIDENT DE L'ONG SUER POUR
SERVIR ET DU CPN LES AMIS
PROTECTEURS DE LA NATURE
BP 18065 DAKAR 8 SIEGE CCL
SEDAR SENGHOR DE PIKINE
----- Mail transféré -----
De : ibrahima lo <olarib@yahoo.fr>
À : "maodosow1@gmail.com" <maodosow1@gmail.com>; Guirane diene <guirane.diene@yahoo.fr>; Ndiaye Mamadou <suerpourservir@yahoo.fr>
Envoyé le : Mercredi 20 mars 2013 12h27
Objet : conférence de presse
De : ibrahima lo <olarib@yahoo.fr>
À : "maodosow1@gmail.com" <maodosow1@gmail.com>; Guirane diene <guirane.diene@yahoo.fr>; Ndiaye Mamadou <suerpourservir@yahoo.fr>
Envoyé le : Mercredi 20 mars 2013 12h27
Objet : conférence de presse
Les acteurs de la société civile veulent que l’Etat applique la loi
Les organisations de la société civile se veulent formelles : «L’Etat doit appliquer la loi sur l’interdiction de la mendicité des enfants dans toute sa rigueur». Selon leur porte-parole Mouhamadou Wane, le gouvernement ne doit pas reculer dans sa volonté affichée de mettre un terme à cette mendicité. «Le gouvernement avait annoncé des mesures qui avaient commencé à avoir un début d’application. Mais, force est de constater que nous sommes toujours à la case de départ. Le président de la République a reçu le collectif des marabouts, c’est une bonne chose, mais nous ne sommes pas d’accord sur ce qui a été annoncé. Je pense qu’il ne faut pas négocier sur le dos des enfants», a-t-il fait comprendre.
À l’en croire, il y a un mouvement social très fort qui accompagne l’Etat dans sa volonté d’interdire la mendicité des enfants. Dès lors, a-t-il souligné, il n’est pas question de reculer. «On redoute que le gouvernement ne renonce à appliquer les mesures déjà prises contre ce fléau ; car la mendicité en est un. Et cela, suite à la pression de certains marabouts, de conservateurs ou d’une frange de l’opinion», a déclaré M. Wane. Ces acteurs invitent donc l’Etat à capitaliser les expériences et les initiatives des organisations de la société civile qui peuvent servir de base de données pour les actions à mener, mais aussi à élaborer et à mettre en œuvre un plan de communication en direction des communautés afin de lever toute confusion. Ils appellent aussi le gouvernement à définir et à encourager les mesures d’accompagnement pour la prise en charge et la réinsertion sociales des enfants retirés de la mendicité.
Responsabilité des collectivités locales
Mouhamadou Wane et ses compagnons ont réaffirmé toute l’importance d’apporter une réponse nationale, participative et inclusive à cette problématique. Et cela, en s’engageant à accompagner les mesures consensuelles retenues par les différentes parties pour la matérialisation de la protection des enfants contre la mendicité. Ce faisant, la plate-forme a appelé, entre autres, les organisations citoyennes, les mouvements sociaux et les leaders religieux et coutumiers à soutenir toutes les initiatives de protection contre l’exploitation par la mendicité et la maltraitance.
Mouhamadou Wane et ses compagnons ont réaffirmé toute l’importance d’apporter une réponse nationale, participative et inclusive à cette problématique. Et cela, en s’engageant à accompagner les mesures consensuelles retenues par les différentes parties pour la matérialisation de la protection des enfants contre la mendicité. Ce faisant, la plate-forme a appelé, entre autres, les organisations citoyennes, les mouvements sociaux et les leaders religieux et coutumiers à soutenir toutes les initiatives de protection contre l’exploitation par la mendicité et la maltraitance.
Mouhamadou Wane a tenu aussi à dénoncer le manque d’implication des élus locaux dans cette lutte. «Le maire est le premier magistrat d'une commune. Il a des obligations dans son territoire communal. Donc, les maires doivent accompagner les pouvoirs dans la lutte contre la mendicité. Ils doivent visiter régulièrement certains "daaras" pour voir la situation dans laquelle évoluent les enfants», a-t-il laissé entendre, non sans déplorer la faillite de ces élus locaux dans le cadre de leur responsabilité et de leur mission de protection des enfants.
Ibrahima BA