JOURNEE NATIONALE DU TALIBE

 

Mamadou Wane, Coordonnateur Ppdh : «Tant qu’il y aura des enfants dans la rue, on n’aura pas de démocratie»

  • Par : Cheikhou Aidara-Seneweb.com | Le 20 avril, 2015

Mamadou Wane, Coordonnateur Ppdh : «Tant qu’il y aura des enfants dans la rue, on n’aura pas de démocratie»

  • Par : Cheikhou Aidara-Seneweb.com | Le 20 avril, 2015 à 15:04:45 | Lu 854 fois | 9 Commentaires
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Malgré l’adoption d’une loi en 2005 visant  à protéger les enfants contre la traite et pratiques assimilées, les enfants continuent à subir abus et exploitation illégale au Sénégal. Et pour  Mamdou Wane, coordonnateur de la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l’homme (Ppdh) : « Tant qu’il y aura des enfants dans la rue, on n’aura pas de démocratie, et un d’Etat de droit ». Il s’exprimait lors de la célébration de la Journée du Talibé, ce lundi 20 avril, au siège de la Fondation Konrad Adenauer, sis à Mermoz. Cette journée est célébrée le 20 avril de chaque année mais, elle n’est pas encore inscrite dans l’agenda du Sénégal.

 
Pour le coordonnateur de la Ppdh il est inquiétant de voir un état moderne qui n’applique pas la loi. Pour lui, cela ne constitue pas un indice de réponse de qualité. «Si aujourd’hui, dans ma République qui s’appelle le Sénégal, il y a une constitution, qui a un label international de pays démocratique, et qu’il y a des actes massifs sur des enfants, je me repose sur la qualité de notre démocratie, je me repose aussi sur la qualité de certaines images du pays qui sont reconnues au plan international», a-t-il expliqué.


Mamadou Wane trouve aussi inadmissible de voir un pays qui a ratifié des conventions internationales comme le Sénégal ne pas respecter ses engagements.  «Nous voulons un Etat qui ne calcule pas un engagement vis-à-vis des couches les plus défavorisées et des communautés qui réagissent. Nous voulons aussi que ce problème soit pris par l’ensemble de la société sénégalaise», a-t-il lancé.

L’objectif de cette journée était d’attirer l’attention de la société sénégalaise sur le phénomène. Et aussi, de s’arrêter pour s’interroger sur nos politiques publiques, l’efficacité de nos lois et nos pratiques culturelles.

Cheikhou Aidara-Seneweb.com



21/04/2015
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